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Au Portugal, on utilise la chloroquine, sans polémiques

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La polémique avec l’étude du prof Raoult sur le supposé médicament miracle pour le coronavirus covid-19 n’existe pas chez les portugais.

Covid-19 : les médecins peuvent se servir de médicaments contre l’ebola ou la malaria

C’est sous ce titre relativement anodin que les médias portugais communiquent. En effet, la Direction Générale de la Santé autorise formellement l’utilisation de médicaments comme la chloroquine et l’hydroxychloroquine, mais aussi le Remdesivir ou le Lopinavir/Ritonavir (ces derniers étant dédiés au HIV).

Attention toutefois : la DGS n’a pas, comme aucun autre organisme officiel de par le monde, approuvé de médicament ou de vaccin officiellement contre le Covid-19.

La DGS indique que c’est au médecin d’évaluer s’il doit utiliser ou non un des médicaments énoncés. Il s’agit ici d’apporter une solution thérapeutique à des malades déjà internés.

A défaut de mieux

Et c’est précisément la position du professeur Raoult. A défaut d’une thérapeutique officielle, on utilise les possibles candidats, qui ont fait leurs preuves, même à petite échelle.

Parce que l’alternative est simple : c’est ça… ou rien.

En France, le rejet de l’hydroxychloronine ressemble fortement à un conflit d’intérêts, qui n’existe pas au Portugal. Quand on lit dans les médias français que la « communauté scientifique » doute du professeur Raoult, on se demande bien de quels scientifiques il s’agit ?

Cette communauté scientifique parisienne ne semble pas correspondre au reste du monde.


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