Le patrimoine culturel subaquatique sous la protection de l’UNESCO.
Cette année 5 pays sont mis à l’honneur par l’UNESCO pour appliquer les meilleures pratiques à la protection du patrimoine culturel subaquatique :
- l’Espagne : projet Nuestra Senora de las Mercedes
- la France : projet de la barge Arles-Rhône 3
- Mexique : projet du banc Chinchorro
- Le Portugal : projet de la charte archéologique subaquatique des Açores
- Slovénie : projet du fleuve Ljubljanica
Pérennité des épaves sous-marines
Les critères des projets retenus impliquent la promotion d’un accès réellement responsable du public, favorisent la recherche scientifique et mettent en application une gestion durable des sites archéologiques.
Ces mesures visent à contrer les effets délétères du dérèglement climatique et du pillage sous-marin, tout en protégeant et renforçant la mise en valeur touristique et l’accès à la recherche archéologique de ce patrimoine subaquatique. Concrètement, il s’agit de protéger les millions de vestiges historiques et épaves qui reposent au fond de l’eau, contre le pillage des chasseurs de trésors et la dégradation des vestiges qui en découlent.
Via la Convention sur la protection du patrimoine subaquatique signée par 61 pays, L’UNESCO recommande aux autres signataires de s’inspirer de ces meilleures pratiques. Cette convention s’inscrit dans le projet plus large de la protection globale de l’océan, en vue de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030)
Vestiges du passé
Dans ce cadre, la municipalité de Cascais propose une carte archéologique sous-marine qui localise 130 sites visibles dans la zone maritime de Cascais.
Cette carte, comme celle des Açores, vise à étudier et protéger le patrimoine archéologique subaquatique localisé, parmi lesquels le clipper « Termophylae » dans la zone du Fort São Julião da Barra.
Cette carte du patrimoine archéologique des fonds marins de Cascais recouvre une période qui s’étend de l’ère romaine jusqu’aux époques les plus récentes, sur une profondeur de 5 à 30 mètres. Cette mise en lumière par l’UNESCO vise avant tout à protéger ces sites inestimables par leur valeur historique, la richesse des renseignements et témoignages souvent fragiles sur nos civilisations passées.
Aux Açores, les nombreuses épaves sous-marines attirent chaque année de nombreux touristes, que l’archipel essaie tant bien que mal de réguler. Il faut dire que la liste de naufrages connus (pt) est longue, le premier ayant eu lieu dès 1522.
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