Il y a de ces endroits qui nous dépaysent totalement. São Pedro de Moel, dans la commune de Marinha Grande est de ceux-là. Cette station balnéaire est l’une des plus connues du centre du Portugal, et pour cause. Il y existe, en plus du sable fin, de l’océan et du soleil habituels, une architecture toute particulière.
Les maisons et immeubles du village sont splendides, mixant les murs et façades blanches et colorées avec du bois. Bois que l’on va retrouver dans les balcons, dans les murets ou dans les piliers. Cette caractéristique donne une atmosphère toute particulière à São Pedro de Moel, qui bénéficie donc ainsi d’une architecture unique et très agréable.
Nous sommes allés à la plage de São Pedro de Moel un jour où, comme vous pouvez le constater sur nos photos, il ne faisait pas très beau pour se baigner ou même profiter du sable. Mais par contre, ce temps est une aubaine pour les cerfs-volants et les surfeurs. Et il faut le dire, pour les photographes, qui peuvent ainsi sortir des classiques clichés d’été pour une plage, et montrer un autre aspect des bordures de mer, tout aussi beau, où la nature nous offre un tout autre spectacle, celui de son activité : le vent, les vagues, les nuages… c’est beau :D
Le village est très soigné, très propre, malgré la grande affluence touristique du lieu, les gens respectent en général la beauté du lieu. Les trottoirs sont toujours aussi blancs et magnifiques, richement décorés de motifs ayant rapport avec la mer. Le reste de la propriété publique n’est pas en reste, il suffit de regarder les lampadaires ou les ballustrades pour se rendre compte qu’ici, tout est nickel.
Le village est également rempli de légendes. On peut le voir sur les photos, l’endroit se trouve entre deux falaises, avec beaucoup de grands rochers (« penedo », en langue portugaise). Le village appartenait aux marquis de Vila Real, depuis 1463, jusqu’à la fatidique date de 1641. A cette date, les marquis de Vila Real et le Duc de Caminha furent exécutés. La duchesse de Caminha, veuve, venait pleurer quotidiennement sur le gros rocher que l’on nomme aujourd’hui « Penedo da Saudade », à juste titre. C’est sur ce rocher que le phare du même nom fut construit. On raconte qu’en écoutant le bruit de la mer, on pourrait entendre également les lamentations de la duchesse…
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