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2018 : chaque portugais a consommé 3,3 kg de sucre en 60 litres de soda

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Un nombre en baisse depuis l’instauration de la taxe soda en 2017.

Selon le rapport 2019 du Programme National pour la Promotion de l’Alimentation Saine (PNPAS), la consommation de sodas sucrés avait déjà baissé en 2017, avec 75 litres (équivalent à 4,4 kg de sucre) par an et par personne.

Des habitudes qui changent

Les portugais consomment dorénavant moins de boissons sucrées. Une réussite du point de vue de la santé publique et des campagnes de prévention. L’augmentation de prix des sodas par la fiscalité semble également avoir été un moteur.

Soda sans sucres. Ce sont les grands gagnants de la taxe soda.

Des boissons moins sucrées

La « taxe soda » se retrouve dans d’autres pays européens. Les grandes entreprises, plutôt que d’augmenter leurs prix, on souvent préféré remplacer le sucre par un édulcorant. Au niveau de la santé, il n’est pas prouvé que l’aspartame par exemple soit moins nocif que le sucre.

Néanmoins, le sucre est sans conteste l’un des principaux responsables de l’obésité en Occident.

Pour minimiser l’impact de la réduction de sucre issu de la betterave sucrière ou de la canne à sucre (produisant la saccharose), il est souvent remplacé, en totalité ou partiellement par de la stevia, un édulcorant. La stevia n’est légale en France que depuis 2010, malgré sa très bonne réputation.

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Feuilles au goût sucré de stevia

On pourrait se demander s’il s’agissait de protéger la filière de la betterave sucrière, tant la stevia semble inoffensive par rapport au sucre ou aux édulcorants classiques.

Au Portugal, la question ne se pose pas. La plante, originaire du Brésil, s’accommode très bien du climat portugais.

La taxe soda a permis des changements spectaculaires en très peu de temps. Lorsqu’en 2017, 38% des boissons avaient une teneur supérieure à 80g de sucre par litre, en 2018, ce pourcentage tombe à 22%.

La France, bon exemple

La nouvelle taxe soda française, avec son entrée en vigueur le 1er juillet 2018, a succédé à la première taxe de 2012. Désormais, chaque gramme de sucre peut déclencher une pénalité fiscale. Depuis cette date, les producteurs ont changé la composition de leurs breuvages afin de réduire le taux de sucre.

Les français consomment généralement moins de boissons sucrées que leurs voisins européens, avec 50 litres consommés en 2015 par personne et par an.


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