De Portugees : restaurant portugais à Amsterdam

Situé dans la rue Zeedjik au 39 A, ce restaurant portugais est en plein coeur de la capitale des Pays-Bas, pas très loin de la principale gare, Amsterdam Centraal.

Amsterdam est une ville très réputée pour ses nombreux restaurants, issus des quatre coins du monde. On y trouve vraiment un peu de tout, du restaurant indonésien au restaurant indien en passant par les mexicains ou les chinois. C’est sans doute une conséquence d’avoir été une ancienne puissance maritime, qui faisait du commerce aux quatre coins de la planète, comme les Portugais. Il n’était donc pas étonnant que je passe devant un restaurant portugais dans une grande rue d’Amsterdam.

Je suis donc passé devant le « De Portugees« , c’est à dire, traduit du néerlandais, « Le Portugais », tout simplement. Situé dans la rue Zeedjik au 39 A, le restaurant est en plein coeur de la capitale des Pays-Bas, pas très loin de la principale gare, Amsterdam Centraal. Cette situation privilégiée lui donne beaucoup de visibilité depuis son installation en 1996, et du coup à la gastronomie portugaise aussi. Je me devais d’y rentrer, ne serait-ce que pour prendre un café. Allez, la curiosité l’emporte, on va voir ce que ça donne un restaurant portugais à Amsterdam?

Tout d’abord, il était tard, et nous avions déjà dîné: nous ne pourrons pas nous exprimer sur la qualité des plats, mais le restaurant semble avoir une très bonne réputation, ce qui est positif. Je ne m’exprimerais pas sur le sujet, je ne vais vous parler que de ce que j’ai goûté: le pastel de nata. C’est un petit gâteau assez difficile à faire, représentatif de la gastronomie portugaise, et porte-étendard de qualité pour un salon de thé par exemple. Pour un restaurant, c’est moins évident, les restaurants portugais se faisant livrer leurs pasteis, fabriqués en pâtisseries.

Au sujet de la décoration, il n’y a rien à redire: c’est fait avec goût. Bien sûr, c’est une déco typique de « restaurant du monde« , où on présente les clichés d’un pays. On y voit donc des azulejos qui y représentent quelques icônes de l’histoire du Portugal, comme Fernando Pessoa, Camões ou l’Infant Henri.

On y voit également un tableau représentant encore Fernando Pessoa, une reproduction du célèbre tableau du peintre Almada Negreiros. Plusieurs objets servent également de déco, comme une guitare portugaise par exemple. C’est bien fait, mais ça respire « l’intellectuel ». On voit donc des poètes, du fado, mais… pas de Benfica ou de FC Porto! Dans un restaurant portugais fréquenté par des portugais, ça serait à mon avis impossible.

Revenons à notre pastel de nata: il m’a été servi avec une glace et un coulis de chocolat. J’ai également eu une fourchette et une cuillère. Bizarre, non? Jamais vu un pastel servi comme ça! Comme si d’une crêpe il s’agissait en fait, mais bon, ça n’a rien à voir avec le pastel de nata.

Quand à lui, je dirais que son goût, ce n’était pas ça du tout. Le pastel de nata du KFC est bien meilleur, par exemple. Il avait un goût fade, et la pâte était molle, pas très cuite. Je ne sais pas si c’est le goût hollandais ou quoi, mais moi, ça ne me convenait pas trop. Par contre, le café, c’est du Delta, donc on est tranquille au niveau de la qualité sur ce coup ci. J’ai un peu regardé les plats cuisinés de nos voisins, et à la présentation, ça avait l’air d’être ça. Je pense revenir bien sûr un jour pour vraiment goûter leur bacalhau :)

Sinon au niveau de l’ambiance générale, je n’ai pas vraiment été transporté le temps d’un repas au Portugal. Nous sommes toujours bien à Amsterdam, avec une déco portugaise. Les serveur semblaient gratter un peu le portugais, mais je pense qu’ils sont loin de l’avoir comme langue maternelle. Mais ils m’ont compris quand j’ai engagé un peu la conversation, donc tout va bien.

De Portugees est dans tous les cas une adresse à voir si on passe à Amsterdam et qu’on a le temps d’en profiter : il vaut quand même mieux pour un Portugais en week end là-bas de découvrir les Pays-Bas et leur culture, et donc de manger dans un restaurant hollandais. Par contre si on y habite…